Mousseline la Sérieuse, Sylvie Yvert. éd Héloïse d'Ormesson

Une écriture très délicate, une période violente racontée de l'intérieur et de la hauteur d'esprit. Pas mal non ?

Ecrit à la première personne, Mousseline la sérieuse relate les mémoires de Madame Royale.

Avec elle on vit les fastes de Versailles et une éducation stricte, puis la Révolution, l'emprisonnement avec sa famille au temple, l'angoisse, le harcèlement, les informations qu'on voulait bien leur donner ou pas quand à l'évolution politique de la France, la perte de tous les siens et enfin l'exil.

Elle entendait les jacobins traiter son père de tyran mais pour elle Louis XVI était d'abord un père et Marie-Antoinette une mère qu'elle admirait profondément ! Une femme qui lui disait que "c'est dans l'épreuve qu'on découvre qui on est vraiment", alors Marie-Thérèse de France respectera le testament de son père et celui de sa mère : pardonner et ne pas chercher à se venger.

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