Les imparfaits, Sandrine Yazbeck. éd Albin Michel

Tout commence par une image d'Epinal. Enfin je dis ça... Nous sommes en Angleterre. Mais imaginez : une belle propriété au calme, une bibliothèque immense, un feu de bois, deux amis d'enfance élégants, cultivés, distingués qui se retrouvent autour de thés rares pour commenter l'actualité... Une image d'Epinal donc.

Sauf que Gamal a épousé la femme qu'Howard aurait rêvé d'épouser, que celle-ci a disparu, que Gamal ne l'a même pas cherché et qu'il découvre qu'Howard se rend à Positanio d'où est originaire son épouse.
Après le glaçage sucré du millefeuille attaquez les couches qui constituent l'être humain, les raisons cachées de ses choix, les motivations secrètes de ses actions, ses blessures, ses espoirs, ses joies.... Bonne lecture...
Un premier roman très maitrisé et à l'écriture fabuleuse (je trouve : c'est une donnée subjective). Pas très gai je vous l'accorde, mais pas désespérant non plus, loin de là.
A

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