Le dernier des siens, Sibylle Grimbert. éd Anne Carrière

1- C'est bien écrit, et ça c'est bon !

2- C'est original : 1830 Gus, (zoologiste), est envoyé dans le grand nord par le Musée d'histoire naturelle de Lille. Les hommes vivent de la pêche là-bas, notamment de la pêche aux pingouins. Alors, des bateaux où il a embarqué pour étudier la faune, Gus assiste à des massacres de ces animaux, ce qui est bien dommage mais ne l'émeut pas plus que cela : il faut bien que ces hommes se nourrissent et nourrissent leurs familles n'est-ce pas ?
Les cartes sentimentales vont être rabattues quand Gus récupère un grand pingouin blessé et l'installe chez lui... De la viande pour les pêcheurs et un précieux spécimen pour le musée. En bref un véritable enjeu... Et quand je dis "sentimentales" je pèse mes mots car voilà que Gus s'attache à cette bête qui, comme toute créature, a son caractère. Les sentiments du zoologiste iront crescendo lorsqu'il prendra conscience que Prosp (le pingouin) est en voie d'extinction.

3-C'est une belle réflexion sur notre lien avec les animaux. (Je dirais que comme tout, il convient que les choses soient ordonnées... Mais je me tais, je me tais.)

PS :

4- Pourquoi faire une couverture aussi moche ?

www.amazon.fr/dernier-siens-Sibylle-Grimbert-ebook/dp/B0B323NJ7K/ref=tmm_kin_swatch_0?_encoding=UTF8&