La splendeur des Brunhoff, Yseult Williams. éd fayard

On associe Brunhoff et Babar, c'est réflexe. Et pourtant Jean, le créateur de Babar (en fait, chut : c'est sa femme qui a inventé le personnage mais elle n'a jamais voulu que son mari l'associe au succès du roi des éléphants...) s'il était un homme malade et discret, faisait partie d'une famille bruyante, inventive, entreprenante et pleine d'énergie ! Ça commence avec une mère exentrique au pédigree sans doute royal mais certainement flou, et cela continue avec une soeur qui sera la mère de Marie-Claude Vaillant-Couturier, et un frère éditeur de génie (Vogue, Vu, Le jardin des modes...) qui fera cotoyer la famille avec tout ce que Paris compte d'artistes, écrivains, couturiers, personnalités etc... Un tourbillon raffiné dans l'entre-deux guerres où tout semblait possible. Et puis la grande guerre où les Brunhoff se distinguèrent par leur lutte anti-fasciste.

L'histoire de cette famille se lit comme une saga tant il se passe de choses !!! On croirait un roman.

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