Ce que nous confions au vent, Laura Imai Messina. éd Albin Michel

Yui est brisée par la perte de sa mère et de sa fille, mortes dans le tsunnami qui a ravagé le Japon en 2011. Sur le mont Kujira-yama il existe une cabine téléphonique que l'on appelle le téléhone du vent, il n'est relié à rien mais chacun peut décrocher, parler à ses morts et faire son deuil, aussi Yui décide t-elle de s'y rendre. Périple long et émotionellement tumultueux qui lui permettra de faire la connaissance d'autres êtres aussi blessés qu'elle, aussi profondément humains qu'elle : Takeshi pour commencer et puis aussi Hana et Monsieur Suzuki...

Un livre poétique dont la lecture déroute beaucoup au départ mais qui mérite qu'on "s'accroche" (quel grand mot...)
Et en plus cette cabine téléphonique existe bel et bien.